La mise en place du prélèvement à la source se traduit fiscalement par une « année blanche », celle-ci va entrainer l’absence de déduction fiscale des cotisations versées en 2018 car les revenus « classiques » ne seront pas imposés.
Le Plan d’épargne retraite populaire (PERP) prévoit le versement de rente viagère à compter du départ de la vie active et présente un avantage fiscal important puisqu’il permet de déduire les cotisations qui ont été versées pendant l’année des revenus à déclarer au fisc.
Cette réforme fiscale a fait perdre l’avantage fiscal des versements sur le plan épargne retraite hormis pour ceux ayant des revenus exceptionnels. Afin d’éviter que les contribuables n’alimentent pas ou moins leur plan épargne-retraite en 2018 un dispositif a été mis en place :
Si en 2018, les versements sont moins importants qu’en 2017 et 2019, les sommes déductibles pour cette année ne seront égales qu’à la moyenne des versements de 2018 et 2019.
Exemple :
En 2017, Paul a effectué un versement de 5 000€ sur son plan épargne, il n’a effectué aucun versement en 2018 et il a versé 5 000€ en 2019. Le montant déductible ne sera que de 2 500€. Il est alors conseillé à Paul d’attendre 2020 pour reprendre ses versements sur son plan épargne.
Ce dispositif ne s’applique pas aux contribuables qui n’avaient pas encore de PERP ou à ceux qui n’avaient pas réalisé de versements en 2017. Dans cette situation il est donc possible de déduire la totalité des versements effectués au cours de cette année.
Toutefois, il est possible de réduire davantage son impôt 2019 pour les couples mariés ou pacsés. Au lieu d’effectuer des versements sur son propre PERP, il est préférable d’alimenter celui de votre conjoint pour mutualiser les plafonds et déduire la totalité des versements de votre impôt. Toutefois, cette méthode n’est valable seulement si votre conjoint n’avait pas de PERP en 2017, ou s’il ne l’a pas alimenté cette année-là, sinon le dispositif anti-optimisation s’appliquera.
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